Un séisme à Kobé

Document 1.

Document 2.
"5 h 46, le 17 janvier 1995, un séisme de magnitude de 7,2 sur l’échelle de Richter a frappé le Kansai, la région de  Kobe-Osaka (sur l’île de Honshu), la plus peuplée de l’archipel du Japon après celle de Tokyo. Ce séisme, qui a duré 20 secondes, a été suivi d’une quinzaine de secousses de moindre ampleur.
À Kobe, grand port de la mer Intérieure, des centaines d’incendies ont éclaté et ravagé des dizaines d’hectares de ville. Le séisme a fait 5375 morts, de nombreux disparus, 40000 blessés. Il a détruit ou endommagé 80000 bâtiments. C’est la première fois depuis 1948 qu’un séisme d’une telle force frappe une grande ville japonaise."

Document 3. Des dégâts considérables.
Au total, toute l'activité économique de l'agglomération a été paralysée. Le montant estimé des pertes dépasserait 100 milliards de dollars, soit 5% du PIB japonais

Document 4. Le port de Kobé avant le séisme.

Le port de Kobe, le second du Japon, assurait en 1994 environ 30 % du trafic des conteneurs traités dans ce pays (170 millions de tonnes de marchandises ont transité par Kobe dans l’année). Or, le port a été détruit à 90 % et les dégâts ont été évalués à 10 milliards de dollars.

Document 5. La protection de la population
Au Japon, les pouvoirs publics ont depuis longtemps prévu des plans d’urgence pour répondre aux situations de crise. Les Japonais se considéraient comme préparés à affronter toutes les situations dangereuses liées notamment aux aléas naturels.(...)

Document 6. La mise en place d'un « Code de la construction ».
Revu au début des années 1980, le Code de la construction japonais intègre les risques sismiques. Il impose des normes strictes de construction et l’usage de certains types de matériaux.

A l'aide des informations relevées, rédige un texte organisé d'une dizaine de lignes qui réponde à la question posée au début du cours : Pourquoi le séisme de Kobé a-t-il été beaucoup moins meurtrier et beaucoup plus coûteux que celui d'Haïti ?