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L'intervention française au Mali

Décrire et expliquer

Document 1 : le contexte historique.

Contexte historique
1960 : La République du Mali, ancienne colonie française, devient indépendante.
Etat enclavé, et dont l'économie est essentiellement fondée sur l'agriculture, le Mali n'est pas parvenu à sortir du sous-développement et il reste aujourd'hui un PMA.
Depuis l'indépendance, la démocratie est fragile, les coups d'état réguliers, et le gouvernement ne maîtrise pas l'ensemble du territoire, notamment le nord.

Chronologie des événements récents.

21-22 mars 2012. À Bamako, un coup d’État militaire renverse le président Amadou Toumani Touré élu démocratiquement.

25 mars-1er avril 2012 : Les rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et des milices islamistes, dont Ansar Dine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), exploitent la situation et progressent rapidement, prenant Kidal, Gao et Tombouctou, les principales villes du nord du Mali.

25 avril 2012 : Le président de l'Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, est investi président par intérim du Mali.

27 juin 2012 : Les islamistes liés à Al-Qaïda évincent les rebelles touareg de la ville de Gao et déclarent avoir pris le contrôle total du nord du Mali.

20 décembre 2012 : Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l’unanimité une résolution qui autorise le déploiement d’une force africaine d’assistance aux forces maliennes (Misma) pour une période initiale d’un an.

10 janvier 2013 : Les insurgés islamistes reprennent leur offensive vers le sud et chassent l’armée malienne de la localité de Konna, située à 600 kilomètres de Bamako.

11 janvier 2013 : Répondant à un appel à l’aide des autorités maliennes, la France intervient militairement. Elle entame une campagne de bombardements aériens sur les rebelles islamistes pour stopper leur progression vers le sud, aidant les forces maliennes à reprendre la ville de Konna.

26 janvier 2013 : Les troupes françaises parviennent à reprendre Gao. La ville la plus peuplée du Nord-Mali représente une étape importante au 16ème jour de l’offensive visant à reconquérir le nord du pays. L’opération autour de Gao marque également l’entrée en jeu des forces africaines, puisque des troupes tchadiennes et nigérianes apportent leur soutien à l’armée malienne pour sécuriser la ville.

Document 2.

Document 3. François Hollande annonce l'intervention de la France. France 24.

Document 4. Une réaction des islamistes. France 24.

Dernière modification : 14/01/2013
Les bombardements de l’aviation française qui ont débuté le 11 janvier au Nord-Mali se sont poursuivis tout le week-end. La France, qui a, pour l'heure, envoyé 550 hommes sur place, réclame le déploiement rapide d’un contingent africain.

"La France a attaqué l'islam. Nous allons frapper le cœur de la France." Lundi 14 janvier, au quatrième jour d’intervention française au Mali, Abou Dardar, l'un des responsables du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a laissé entendre que les djihadistes basés dans le nord du Mali, et dont les positions sont bombardées par les forces françaises, pourraient s’en prendre à la France. Selon un proche d’Abou Dardar le "cœur" de la France peut être "partout. À Bamako, en Afrique et en Europe".

1) Situe le Mali et décris la situation au début de 2013.

2) Décris et explique l'intervention française.

3) Décris le rôle de la Défense Nationale et montre le rôle de la communauté internationale.

4) Pour conclure, en quoi ce conflit illustre-il l'instabilité du monde actuel et la nécessité d'y faire face ?