"Echo en retour"
L’opinion publique et les médias.
Un média est un moyen de diffusion pour communiquer des informations vers les individus. Les médias sont aujourd’hui dans la plupart des pays, la presse écrite (les journaux), la radio, la télévision et le web.
En principe, les médias sont libres et facilitent par la pluralité des opinions et le respect de la liberté et des libertés, la démocratie. Ils permettent aux individus d’exercer au mieux leur citoyenneté.
Mais les médias jouent aussi un rôle sur la formation de l’opinion publique dans la démocratie. Pour rester fiable, les médias doivent respecter la charte de déontologie de Munich de 1971. Celle-ci exige comme devoir le respect de la vie privée des personnes ou encore de publier des informations vérifiées par plusieurs sources, interdire le plagiat ou la diffamation et respecter la vérité.
Depuis le début des années 70, internet un système d’interconnexion de machines constitue un réseau sur l’ensemble de la planète avec une vitesse d’exécution quasi instantanée. Il permet un transfert de données, d’informations multiples par des services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée et le world wide web (trois applications parmi d’autres d’internet).
L’origine d’internet dans les années 60 est d’abord militaire pour permettre le travail entre ordinateur en cas d’attaque notamment nucléaire. Le développement du web (protocole permettant de lier des pages entre elles avec des textes, des liens hypertextes, des images…) marque la naissance d’internet pour le grand public. Les médias traditionnels, les particuliers et les acteurs économiques utilisent à partir de 1991 de plus en plus le web (26 sites web en 1992, plus de 312 millions de sites en 2013).
L’inventeur du web Tim Berners Lee voyait dans le web un moyen d’apporter des informations et de faciliter la collaboration. Il est dans un premier temps surtout un moyen d’information privée ou commerciale où l’utilisateur cherche une information.
Depuis les années 2000 le web 2.0 fait son apparition par une plus grande simplicité et une interactivité permettant à chacun de collaborer sous différente forme au web. L’internaute peut interagir à travers par exemple les blogs ou les wikis et les réseaux sociaux (Tweeter ou Facebook par exemple). Cela réclame pour le lecteur une analyse des informations, une confrontation et une mise en perspective de l’information, une éducation à l’information.
Le printemps arabe en 2011 où les populations de plusieurs pays (Tunisie, Egypte, Libye, Yémen, Syrie) ont contesté les pouvoirs autoritaires en place ont montré l’usage du web et notamment des réseaux sociaux. Ils ont facilité l’amplification du mouvement en coordonnant les manifestations, en rassemblant des gens qui avaient les mêmes opinions. Mais tout cela n’aurait pas été possible sans la volonté des hommes de se heurter physiquement aux dictatures en place. Les gouvernements ont essayé de censurer internet et le web.
Ce printemps arabe montre le rôle des réseaux sociaux. Plus largement, il pose aussi la question du rôle des médias traditionnels obligés d’utiliser le web. Il interroge sur la fiabilité de l’information, la nécessité de l’analyse face à l’instantanéité des informations.
Le web est investi par les acteurs économiques et les acteurs de l’information qui n’ont pas forcément les mêmes intérêts que l’individu (voir la question des téléchargements, l’internet libre face au E-commerce) et la mise en place d’un système économique numérique dont les conséquences sociales sont multiples montrant par exemple l’importance de l’économie du savoir et donc le rôle de l’éducation et l’interrogation que nous devons avoir sur l’information proposée.